Que faire à Arles – Notre top 5
A l’époque romaine, Arles était l’une des villes les plus vénérées de Gaule, avec plus de 30 000 habitants et des monuments qui subsistent encore aujourd’hui. Avec un ticket multi-sites, vous pourrez étancher votre soif de merveilles romaines et vous éblouir devant les œuvres d’art exposées dans le musée de la ville. C’est à Arles que Vincent van Gogh passa un an en 1888, complétant de nombreux chefs-d’œuvre de scènes que l’on peut visiter dans la ville encore aujourd’hui. Vous pourrez également vous aventurer dans la mythique Camargue, terre de chevaux sauvages, des taureaux de combat, des lagons et des marais salants sur de grands paysages qui s’étendent jusqu’à la Méditerranée. Découvrez ce qu’il y a de mieux à faire à Arles !
L’héritage de Van Gogh
Vincent van Gogh est arrivé à Arles en 1888 et y a vécu pendant un an, à une époque où sa santé mentale se détériorait. Il a réalisé certains de ses tableaux les plus célèbres dans la ville. Mais c’est aussi là qu’il s’est mutilé l’oreille gauche. L’Office du Tourisme organise une visite guidée à pied sur les traces de Van Gogh qui vous fera découvrir tous les lieux que vous connaissez peut-être déjà parmi les 290 tableaux qu’il a réalisés dans la ville. La Fondation Van Gogh, qui raconte son passage à Arles et l’évolution de son style, organise des expositions temporaires de ses œuvres.
Le théâtre d’Arles
Le théâtre d’Arles est toujours un lieu de représentation, plus de 2 000 ans après sa construction. Les étages inférieurs de la grotte sont toujours là ! A l’époque romaine, il y avait des terrasses supplémentaires pour une capacité d’accueil de plus de 10 000 spectateurs ! Sur le côté gauche de la scène, la tour sud donne une indication de la hauteur de la cave. Derrière la scène, deux colonnes, surnommées « Les Deux Veuves », font partie d’un décor gigantesque qui accueillait également une énorme statue d’Auguste de trois mètres de haut. Au Musée d’Arles, vous pouvez voir une grande maquette de ce à quoi ressemblait le théâtre à son apogée, et comment les deux colonnes s’inséraient dans les échafaudages.
Les arènes d’Arles
L’attraction phare d’Arles est l’arène ovale où, pendant plus de 4 siècles, la population se divertissait en assistant à des combats de gladiateurs et des courses de chars. L’arène a été modelé sur le colisée de Rome et a été construit une vingtaine d’années plus tard, en l’an 90 après Jésus-Christ. Lorsque vous serez sur place, notez les touches astucieuses, comme les escaliers espacés autour de l’arène pour gérer le flux des spectateurs qui entrent et sortent. L’arène fait toujours partie de la vie culturelle de la ville, avec des corridas et des concerts divers. A l’extérieur, on peut remarquer des tours, vestiges médiévaux de l’époque de la citadelle de l’arène, qui compte plus de 220 maisons.
L’église de Saint-Trophime
Cette église de la place de la République fait partie du site de l’UNESCO de la ville, et vous saurez pourquoi lorsque vous vous rapprocherez du portail ouest. Vous y découvrirez quelques unes des sculptures romaines les plus célèbres, datées des années 1100. Elles montrent toutes sortes de scènes bibliques comme l’Apocalypse et l’Évangile de Saint Matthieu. Vous pourrez même identifier Jésus assis au-dessus des 12 apôtres, sous quelque 40 anges dans l’archivolte. L’intérieur présente des sarcophages paléochrétiens, des plaques et épitaphes du XIIIe siècle, des peintures baroques et neuf tapisseries d’Aubusson du XVIIe siècle.
Le musée d’Arles et de la Provence Antiques
Le complément idéal à votre visite des monuments anciens d’Arles est ce musée où de nombreux artefacts retrouvés sur ces sites archéologiques donnent vie à Arles avec des détails étincelants. C’est un terrain de jeu pour les historiens amateurs, débordant de sculptures, de mosaïques, de sarcophages paléochrétiens et de fragments décoratifs. Une péniche gallo-romaine découverte dans le Rhône en 2004 est aujourd’hui en exposition, entourée de sa cargaison d’amphores. Vous serez également impressionné par la statue d’Auguste qui se tenait jadis dans les échafaudages du théâtre. Il mesure plus de trois mètres, avec un torse retrouvé en 1750 et une tête déterrée près d’un siècle plus tard en 1834 !
